samedi 30 janvier 2010

Nous nous attachons davantage à l'idée que nous procure l’avoir matériel ou spirituel qu'au bien lui-même.

Nous sommes nous déjà posé la question de savoir à quoi nous attachons le plus d’importance? Serait-ce aux biens matériels, à l'acquis spirituel ou au statut social, ou ne serait-ce pas plutôt à ce qu'ils sont censés nous procurer ? Bien souvent, si nous voulons une voiture plus dans l’air du temps, une plus grande maison, une religion plus satisfaisante, ou une évolution spirituelle qui répond à nos attentes, nous avons tendance à mettre l’accent sur la sauvegarde de notre identité, de notre statut afin de maintenir ou de faire grandir notre notoriété, notre influence, c’est-à-dire l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes, et que les autres se font nous. L'avidité, source de notre souffrance personnelle et collective, est autant active dans les milieux religieux et spirituels que dans le monde de l’économie et mène inévitablement, tôt ou tard, aux conflits les plus sanglants.

vendredi 1 janvier 2010

Comment peut-on encore croire que la paix peut se substituer à la guerre !

La guerre est une affaire d'économie, de politique, d'ethnie, de religion... Donc, tant que nous continuons à porter une forme d'identité (politique, spirituelle, nationale, de groupe, d'appartenance...en nous disant socialiste, bouddhiste, français, défenseur d’une cause quelle qu’elle soit…) nous participons activement à la mise en place des conditions indispensables à la guerre. De plus, comment croire que la paix puisse modifier la guerre, lorsque la paix n'existe pas sans la guerre. In fine, plutôt que de vouloir mettre quelque chose d’autre de plus satisfaisant à la place de la guerre comme par exemple la paix, l’abondance, la fraternité ou l'amour universel, comprenons comment nous entrons, personnellement, en conflit avec soi, l'autre et avec la guerre elle-même.