vendredi 5 mars 2010

Sans cette sacrosainte volonté d'évoluer, nous serions libres.

Nous pouvons difficilement accepter le fait que sans disciple il n'y aurait pas de maître, et inversement. Ce n'est pas l'aspect compliqué de cette affirmation que nous empêche d'en percevoir l'évidence, mais bien notre perpétuelle volonté d'évoluer, de grandir, d'en savoir ou d'en vouloir toujours plus dans tous les domaines de l'existence (politique, religieux, spirituel, économique, artistique...). Cette ambition "du plus" est basée sur des concepts créés par la pensée en fonction de nos plaisirs et de nos déplaisirs. Cette même pensée, devenant culture sociale ou religieuse, donne un pseudo sens à l'existence telle que nous croyons qu’elle devrait être, en fonction du dogme que nous choisissons de suivre. Dans ce jeu de la pensée qui tente d'atteindre la perfection, il existe une élite : " les maîtres". Dans la relation maître - disciple il y a toujours un lien de subordination dans laquelle la liberté n'a pas sa place.

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